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06/09/2011

Base scientifique de Ny-Ålesund

tour du spitzberg

"Danger : Ours polaire, n'allez pas plus loin sans être armé ! "

tour du spitzberg

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(Ny-Alesund, 18 juillet 2011)

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(Nous débarquerons en zodiac : le quai principal est déjà occupé ! )

Ny-Ålesund, localité la plus au nord de la planète, fut fondée en 1906 par une société minière.

L’extraction du charbon étant finalement peu rentable, la ville va vite diversifier son économie et devenir une base d’approvisionnement et d'intendance pour bateaux de pêche. Tombée un peu dans l’oubli après la fermeture définitive de la mine en 1962 (suite à une explosion où 21 mineurs perdent la vie), c’est la recherche scientifique qui va lui offrir un nouvel essor à partir des années 90.

Sa population, qui passe de 30 âmes pendant l’hiver à près de 150 durant la belle saison, est principalement constituée de scientifiques (norvègiens, Anglais, Allemands, Italiens, Japonais, Chinois, Coréens et Français à ce jour)

Le village a bien sûr été témoin depuis des décennies des nombreuses tentatives pour rallier le pôle nord, dont celle (fameuse ...et réussie) du norvégien Amundsen (accompagné de l’italien Nobile et de l’américain Ellsworth) en 1926, à bord du dirigeable, le « Norge ». 

Le mât d’ancrage de l’aérostat est d’ailleurs toujours en place !

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Le déplacement dans le village est strictement balisé, ses abords (berges, toundra, aires de nidification) faisant également l'objet d'études scientifiques.

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Au centre, l'hôtel le plus au nord du monde...

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... et presqu'en face le bureau de poste, lui aussi le plus au nord du monde !

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A gauche, l'antique mât d'ancrage des dirigeables ; à droite, le buste de Roal Amundsen

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La base française de l'Institut Paul Emile Victor (IPEV)

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(Ny-Alesund, 18 juillet 2011)

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Il était bien seul...

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Au Spitzberg, on préserve soigneusement toute les traces du passé, comme ce tronçon de voie de chemin de fer qui était ... la plus au nord du monde !

04/09/2011

Baie Tinayre, 18 juillet 2011

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Quand des oiseaux se regroupent sur une falaise, il y a presque toujours un goéland bourgmestre qui domine la scène, à l'affût de la moindre faiblesse...

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Guillemots (je vous en reparlerai plus tard)

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Le macareux moine (ou clown, ou perroquet des mers) fait partie de la même famille que les pingouins.

On en trouve une importante colonie sur les côtes bretonnes, au large de Perros-Guirec.

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Femelle goeland et son poussin tout duveteux

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Saxifrage gazonnante

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Couples de bernaches nonettes et leur progéniture bien dodue ! Cet hiver, ils partiront hiverner à la frontière de l'Ecosse et de l'Angleterre...

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Ce seront nos premiers rennes, mais nous auront vite l'occasion d'en voir de beaucoup plus près...

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(Baie Tynaire, 18 juillet 2011)

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Un cristal de glace géant !

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La magnifique Baie de Tynaire, avec au fond le glacier du même nom.

Notre bateau parait bien minuscule !

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(Baie Tynaire, 18 juillet 2011)

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Le fulmar boréal, planeur magnifique...

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01/09/2011

Glacier du 14 juillet... et premier phoque barbu

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(Spitzberg, 18 juillet 2011)

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Pas facile de trouver un phoque !

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On ne trouve le phoque barbu qu’en arctique.

D’un naturel curieux, il se laisse facilement approcher par l’homme. Il se caractérise par une petite tête ornée d’importantes vibrisses (des moustaches, quoi !) qui sont droites quand elles sont mouillées et frisées quand elles sont sèches !

Ces vibrisses lui sont très utiles dans sa recherche de nourriture (composée principalement de crevettes et de bivalves), mais aussi pour se repérer lorsqu'il est en immersion sous la glace.

Le phoque barbu est plutôt solitaire et son principal prédateur (comme pour toutes les espèces de phoque) est l’ours polaire ; c’est pourquoi il reste toujours très près de l’eau, pour rapidement  plonger en cas de danger.

C’est le plus gros des phoques (après l’éléphant de mer) avec un poids qui varie entre 200 et 400 kg.

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Mouettes tridactyles

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Chute d'un pan de glacier

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Le phoque barbu affectionne particulièrement les îles glaces flottantes...

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(Spitzberg, 18 juillet 2011)

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Mouettes tridactyles

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31/08/2011

Longyearbyen, 17 juillet

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Nous atterrîmes à Longyearbyen un peu après midi, accueillis par un léger crachin.

Ces quelques gouttes (qui furent pratiquement les seules rencontrées au cours du voyage ! ) cessèrent vite de tomber, et c’est sous un soleil timide que nous embarquâmes vers 16 heures.

Entre-temps, nous eûmes eu le loisir (ou plutôt l’obligation : le bateau n’étant pas encore prêt ! ) de passer quelques heures à déambuler dans la petite ville, parcourir les collines avoisinantes, visiter le musée ou bien tout simplement rester au chaud dans une des cafétérias du centre ville ; chacun selon son humeur…

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(Longyearbyen, Spizberg, 17 juillet 2011)

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tour du spitzberg

Cette première impression sous ce ciel gris et chargé était conforme à mon attente ; c’est sans doute ce climat que nous allions rencontrer durant une bonne partie du voyage.

Il ne faisait pas très froid, peut être 10°…

Ville, village, localité : on ne sait pas trop bien par quel vocable désigner Longyearbyen, la capitale administrative du Svalbard, fondée en 1906 par un certain Monsieur Longyear (cet américain venait ici ouvrir la première mine de charbon).

Du village, il a la superficie et surtout le nombre d’habitant : 2075 au dernier recensement.

De la ville, il a tout le reste, avec une économie presque entièrement dévolue au secteur tertiaire.

Petit inventaire des services :

Hôpital, musées, aéroport, université, cinéma, hôtel, commissariat, taxis, institut de recherche écoles, hôtels, guest houses, banque, poste, église, piscine, magasins de souvenirs, agence de voyage, supermarchés, fleuriste, pubs et restaurants !

Il y aussi de nombreux magasins spécialisés dans l’équipement pour bateaux et motoneiges, mais également pour les raids de toute sorte…

Cerise sur le gâteau, on trouve même un improbable terrain de camping près de l’aéroport, qui, cela va de soi, est le plus septentrional au monde !

tour du spitzberg

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(Longyearbyen, Spizberg, 17 juillet 2011)

tour du spitzberg

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Les habitations, toutes alignées côte à côte, font penser à des "préfabriqués" auxquels ont aurait apporté des couleurs pimpantes en prévision d’une éminente déprime.

Les abords des routes, plutôt défoncées, ainsi que les centaines de motoneiges anarchiquement dispersés nous rappellent que c’est bien la neige qui règne ici en maître la plus grande partie de l’année !

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L'église de Longyearbyen

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L'ancienne mine de charbon

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Cette première journée se termine avec l'installation dans les cabines, puis les obligatoires exercices d'évacuation.

Ce sera aussi le premier soir... de jour permanent ; pas facile d'aller se coucher !

30/08/2011

La banquise et autres glaçons...

spitzberg floes icebergs_02.JPGCliquer sur l'image pour l'agrandir

J'ai longtemps hésité sur la manière de vous relater ce voyage. Si une présentation par article thématique à d'abord eu ma préférence, j'ai vite compris que cela ne vous donnerait pas une idée très juste du déroulement de nos journées et de nos découvertes quotidiennes.

Les posts seront donc chronologiques, avec sans doute quelques quelques digressions quand cela sera nécessaire.

Je vais donc avancer avec vous tout au long des prochaines semaines, un peu à l'aveugle (car rien n'est préparé à l'avance), et j'espère réussir à vous faire partager la magie d'un voyage aussi court qu'intense.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un dernier post "de présentation".

tour du spitzberg

 

Mais qu'est ce que la banquise ? Quand on pose cette question, les réponses restent généralement très prudentes. Les régions froides de la terre sont pour beaucoup d'entre nous un "même et unique univers", où la neige, l'eau et la glace, telles des images d'Epinal, se mélent pour ne former qu'un seul monde "polaire".

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La réalité est toute autre...

Au nord, on trouve un océan entouré de terres ; au sud une terre entourée d'océans !

L'Océan Arctique, est comme son nom l'indique une "mer", d'une profondeur moyenne de 1000 mètres (et un maximum 4000 mètres) pour une surface d'environ 14 millions de km².

Cet océan est totalement ou partiellement (suivant la saison) recouvert d'une couche d'eau de mer gelée (et donc salée) de 1,50 mètres à 2 mètres d'épaisseur : la fameuse banquise !

C'est quand l'eau de mer atteint la température de -1,86° que les premières paillettes de glace cristallisent...

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L'antarctique est quant lui un continent, composé de 95% d'eau douce gelée pour seulement 5% de roche !

Ses 13 millions de km² et son épaisseur moyenne de 1600 mètres de glace (avec un maximum de 5000 mètres) représentent 70% des réserves d'eau douce de la planète!

Ces immenses étendues d'eau douce gelée sont également appelés "inlandsis" ou calotte glacière. Le Groenland, au nord, est le second des inlandsis par la taille... 

Suivant la saison, une banquise (d'eau de mer salée, donc) se forme également autour de ces inlandsis (d'eau douce). 

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Les précipitations de neige et de pluie glacée qui tombent sur les terres polaires forment des glaciers qui s'écoulent lentement vers la mer.

Les pans de glaciers qui tombent dans la mer en entrant à son contact deviennent des icebergs, qui flottent sur la mer : Ce sont ces "petits" icebergs que nous rencontrerons au cours de notre voyage.

Les très grands icebergs (comme celui du Titanic) sont des "morceaux" qui se détachent des immenses inlandsis ; le plus grand connu à ce jour mesurait 295 km de long et 37 km de large !

Au cours de notre voyage au Spitzberg, nous naurons de cesse de différencier les "floes", ces plaques de banquise et les icebergs, ce qui n'est pas toujours facile quand ils sont "imbriqués" les uns avec les autres !

 

FLOES de BANQUISE :

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  (Spitzberg, juillet 2011)

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ICEBERGS :

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  (Spitzberg, juillet 2011)

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tour du spitzberg  (Spitzberg, juillet 2011)

29/08/2011

Carte du voyage

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28/08/2011

Le Svalbard pour les nuls (petit point d'histoire)

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(Hornsund, Spitzberg, juillet 2011)

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La découverte « officielle » de l’archipel, en 1596, revient au navigateur néerlandais Willem Barents, même s'il est probable que des trappeurs russes l’aient précédé de quelques années.

Quant à l’éventuel passage de Vikings vers le 12ème siècle, les avis restent toujours partagés, même si nulle preuve historique tangible n’a été trouvée à ce jour.

D’ailleurs, aucun des nombreux peuples autochtones du cercle arctique n’a semble t-il choisi de s’y installer ; le Svalbard est resté totalement inhabité pendant des siècles.

A partir du 17ème siècle, l’archipel va servir de base arrière aux chasseurs de baleines et autres trappeurs de toutes nationalités qui finiront par décimer de nombreuses espèces.

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(Cabane de trappeurs sur l'île de Barents)

La baleine était chassée essentiellement pour sa graisse. L’huile obtenue servait pour la fabrication du savon, mais surtout pour l’éclairage urbain en plein développement dans les capitales occidentales. Cette chasse produisait également, à partir des grands fanons cartilagineux (les fameuses "baleines"), utilisées dans la fabrication des parapluies, des ombrelles et des corsets.

Les phoques étaient, eux, chassés pour leur graisse et leur peau, les ours et les renards pour leur fourrure et les morses pour leurs défenses en ivoire.

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C’est au tournant du 20ème siècle que débutera au Spitzberg l’exploitation du charbon.

Dernière terre avant la banquise, l’archipel sera également à partir de cette époque le passage obligé des nombreuses expéditions désireuses d’atteindre le pôle.

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(Buste de l'explorateur norvégien Roald Amundsen à Ny-Alesund)

La souveraineté de la Norvège sera reconnue en 1920 par «le traité concernant le Spitzberg» signé par une douzaine de pays dont la France, et contresigné depuis par une quarantaine de nations.

Tout ces pays ont le droit, en principe, d’exploiter sans encombre et sur le même pied d’égalité, les ressources naturelles des îles. Dans les faits, seuls les norvégiens et les russes utilisent aujourd’hui ce droit, plus pour affirmer leurs présences que par souci de rentabilité.

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(Fjord de la Recherche, Spitzberg, juillet 2011)

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27/08/2011

Le Svalbard pour les nuls (petit précis de géo)

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Le Svalbard est le nom de l'archipel, composé d’une trentaine d’îles.

Le Spitzberg est la plus grande (et de loin) de ces îles et la seule à être habitée.

 

L’archipel du Svalbard se trouve à mi chemin entre les pays scandinaves et le pôle Nord.

Il est grand, avec 62 000 km², comme deux fois la Belgique (ou, si vous préférez, sept fois la Corse !) et son plus haut sommet culmine à 1713m.

La population totale de l’archipel s’élève environ à 2500 habitants (soit ni plus ni moins que celle des ours polaires, également estimée au Svalbard à 2500 individus !)

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(Cette carte nous a été remise à l'issue du voyage. Elle indique le parcours réellement effectué autour du Spitzberg et de l'île de Barents entre le 17 et le 26 juillet. Elle signale également les zones où nous avons rencontré la banquise...)

 

Longyearbyen, capitale administrative, concentre près de 80% de cette population, soit environ 2000 personnes.

300 russes et ukrainiens travaillent à l’extraction du charbon à Barentsburg, et 200 norvégiens à la mine de Sveagruva. Quant à la base scientifique de Ny-Ålesund, la localité la plus au nord de la planète, seuls 30 à 150 chercheurs y résident selon la saison…

Il n’y a évidemment aucune infrastructure routière, si ce n’est quelques rues dans chacune de ces quatre bourgades.

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(Spitzberg, juillet 2011)

La température moyenne annuelle est de -5°, mais avec de fortes disparités : Les six mois les plus froids, il fait entre -10° et -20°, avec des pointes à -30° voire -40° (on a même atteint -46,3° en mars 1986 !).

En juillet et août, le climat est évidemment plus clément, avec des températures allant de 2° à 12°.

26/08/2011

Voyage en eau pure

tour du spitzberg

(Ce panneau, juste à la sortie de l'aérogare, a droit à l'attention de tous les nouveaux arrivants !)

 

Il est des voyages à nul autre pareils…

La découverte des mondes polaires fait partie de  ceux là.

S’il existe de nombreuses façons de vivre cette expérience (du trek en raquettes au raid en traineaux, motoneige ou même canoë-kayak - réservés aux plus sportifs- !) les voyageurs optent généralement pour la croisière... et son approche plus "confortable".

Choisir entre l’Arctique, l’Antarctique ou le Groenland, cela dépend bien sûr de son porte-monnaie, des attentes de chacun (préférer les colonies de manchots qu’on ne trouve que dans l’hémisphère sud aux ours qui eux ne se promènent qu’autour du pôle nord), mais aussi de son bassin géographique (les américains choisiront plus facilement la relative proximité du Groenland)…

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(Aéroport de Longyearbyen)

J’ai quant à moi choisi le grand nord et c’est à Longyearbyen que notre avion s’est posé le 16 juin, après 4h30 d’un vol direct depuis Paris.

Dès la sortie du petit aéroport (1 ou 2  avions par jour!) nous aperçûmes dans la baie toute proche le Plancius qui nous attendait.

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Avec le recul, je dois tout de même avouer que la chance fût avec nous tout au long de ces dix jours de croisière : Chance d’avoir pu observer un éventail complet de la faune et la flore, chance aussi d’avoir régulièrement côtoyé la banquise et chance enfin d’avoir eu un temps magnifique (pas une minute de pluie, ci ce n’est un léger crachin le premier jour à Longyearbyen.

Ah, j'oubliais ! C'était aussi le "soleil de minuit" ; vous savez, quand il fait jour 24 heures sur 24 !

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(Spitzberg, Juillet 2011)